Afrique du Sud
L’Afrique du Sud déterminée à soigner son image après la récente vague de violences contre les étrangers qui a secoué le pays.
À Johannesburg, des patrouilles de police suppléméntaires ont été déployées pour éviter l’escalade. Car certains sud-africains veulent toujours le départ des étrangers.
“ Si je vends un pain à dix rands, ils le vendent à neuf rands, le même pain … Où est-ce qu’ils le trouvent à neuf rands?”, se lamente un habitant d’un ship-town.
Tandis qu’un autre confie : “Si vous lui proposez de le payer 50 rands, c’est bien pour lui, juste parce qu’il n’est pas un citoyen sud-africain. Cette chose nous tue, nous sommes des citoyens sud-africains mais il n’y a pas de travail, nous souffrons”
Les experts exhortent les Sud-Africains à ne pas recourir à la violence et à faire appel au gouvernement pour des initiatives en faveur de l’emploi des citoyens.
«Nous devons par exemple reconnaître que cette violence est dirigée contre les étrangers, ce ne sont pas de simples actes de criminalité, et donc il nous faut des systèmes d’alerte préventive qui nous avertissent des endroits où il y a un risque élevé de violence. Nous devons également avoir une réponse très rapide et forte. Nous devons avoir une réaction policière forte, et nous avons besoin que nos autorités condamnent cette violence”, a expliqué Ingrid Palmary, directrice académique des études sur les migrations.
Selon les données de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus d’un million de demandeurs d’asile et environ 2,2 millions d’immigrants légaux vivent en Afrique du Sud.
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